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Mathieu, Concerto no4 ; Rachmaninoff, Rhapsodie op.43 / Jean-Philippe Sylvestre, piano ; Orchestre Métropolitain, Alain Trudel / Atma Classique, ACD2 2768, 2018 Faisant suite à la critique de concert parue quelques mois plus tôt, cet album paru chez Atma est l’une des sorties remarquables de la fin 2018. Le pianiste Jean-Philippe Sylvestre et l’Orchestre Métropolitain sous la baguette d’Alain Trudel y interprètent le Concerto pour piano no4 d’André Mathieu ainsi que la Rhapsodie sur un thème de Paganini de Rachmaninoff. Dix ans après la sortie sur disque du Concerto posthume de Mathieu par Alain Lefèvre et l’Orchestre Symphonique de Tucson, l’œuvre ressurgit…

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Tim Brady – Music For Large Ensemble / Bradyworks Large Ensemble, dir. Cristian Gort / Starkland ST-230, 2018 On retrouve sur cet album deux œuvres de Tim Brady enregistrées au Studio 270 quelques jours après leur création au Festival de musique actuelle de Victoriaville en 2017. Désir est un concerto en trois mouvements pour guitare électrique et orchestre de chambre. Le premier mouvement, « Ecstasy », arbore une écriture minimaliste trépidante, axée sur des motifs rythmiques martelés, échangés entre soliste et orchestre. « Beauty » est une exploration texturale très suggestive, la guitare mélodique semble se frayer un chemin à travers un univers de plus en…

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Transient Canvas, Wired  / New Focus Recordings, 2018 Dernier né du duo américain Transient Canvas, l’album Wired poursuit le travail exploratoire entrepris par Amy Advocat (clarinette basse) et Matt Sharrock (marimba) sur leur première parution Sift. Cette fois encore, les musiciens affichent un savoir-faire technique indéniable, une complicité manifeste et une compréhension en profondeur de la vision artistique des compositeurs(trices) ayant contribué à Wired. Avant tout voué à l’interprétation d’œuvres actuelles, le duo offre sept créations aux styles étonnamment variés, qui exploitent de manière audacieuse les possibilités de deux instruments auxquels s’ajoutent des dispositifs électroniques. Le résultat est saisissant d’originalité et…

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Le journaliste et critique musical Claude Gingras s’est éteint hier à l’âge de 87 ans. Pour commémorer sa carrière au service de la musique, nous avons choisi de partager un extrait de Notes, souvenirs d’un critique musical ayant travaillé plus de 60 ans pour le journal La Presse. ____ Il existe entre Prokofiev et le Québec un lien inconnu de la quasi-totalité de nos mélomanes. Le compositeur russe, l’un des plus célèbres du XXe siècle – à qui l’on doit bien davantage que Pierre et le Loup, soit dit en passant ! –, séjourna à Montréal pendant une semaine, en 1920 – plus précisément…

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Vous êtes-vous déjà demandé ce que Henryk Mikolaj Górecki avait fait avant de toucher le gros lot avec sa troisième symphonie vendue à un million d’exemplaires ? Le sage de Katowice n’a jamais adhéré à aucune doctrine ni à aucun style, se permettant de passer du modernisme au minimalisme avec tout ce qu’il y avait entre les deux. Son premier quatuor à cordes, commandé par la quatuor Kronos en 1988, s’intitule « Already it is dusk » et semble regretter le dernier jour avec ses fragments méditatifs, comme pour suggérer que rien n’est jamais fini. Le deuxième quatuor, écrit trois ans plus tard,…

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Aux frontières de nos rêves / Alain Lefèvre, piano. Orchestre du Centre national des Arts du Canada, Alexandre Shelley / Analekta AN 2 8874-5 Parmi les sorties qui marqueront cet automne musical, il ne faut pas passer à côté du Concerto de l’Asile, œuvre magistrale composée par Walter Boudreau pour le pianiste Alain Lefèvre, hommage au poète et dramaturge québécois Claude Gauvreau. Ce double album contient également Shéhérazade de Rimski-Korsakov. Le Concerto de l’Asile se pose en véritable allégorie du poète libertaire face à l’autoritarisme social et rejoint à plusieurs niveaux le parcours de Claude Gauvreau, lui-même interné à plusieurs reprises durant…

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Timeless, Réa Beaumont, piano / Shrinking Planet Productions, 2018, SPP 0093 Avec Timeless, la pianiste Réa Beaumont invite des compositeurs américains et canadiens récents qui cherchent à fixer leurs œuvres dans une temporalité différente, changeante et éphémère, des réflexions sur le temps symbolisées par le pendule de Foucault à Paris qui orne la pochette. Cet album a l’avantage de juxtaposer des pièces et des créateurs appartenant à un flot commun, ce qui permet d’en distinguer les langages propres. Ainsi, le minimalisme de John Adams évolue lentement, par ajouts, retraits et décalages, tandis que le célèbre Mad Rush (aurait-on pu entendre…

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Le rythme effréné de nos vies modernes appelle certains moments de pause. Entre le travail, les factures et les autres responsabilités, il faut prendre des moments pour soi. C’est ce à quoi nous convie Quartom avec Renaissance, un disque à écouter chez soi cet hiver, une tisane chaude à la main. Renaissance rend hommage à Palestrina (1525-1594), le grand maître de la polyphonie vocale. Du début à la fin, l’album oscille entre ses œuvres et des chants grégoriens. Le concept est heureux : en quelque sorte caressée par la sobriété des mélodies grégoriennes, l’oreille se trouve toujours mieux disposée à recevoir…

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Suite logique au Septuor de Beethoven, les Solistes de l’OSM sous la direction artistique d’Andrew Wan ont gravé sur leur deuxième album paru chez Analekta l’Octuor de Schubert, dont la filiation avec l’œuvre de Beethoven est évidente. L’Octuor est une commande du comte Ferdinand Troyer, lui-même clarinettiste, destinée à être jouée lors des soirées musicales que le comte organisait chez lui. Schubert la compose rapidement en février 1824, alors qu’il vit des moments difficiles, se sachant atteint par la maladie et voyant le cercle de ses amis viennois s’amoindrir à cause de nombreux départs. L’Octuor en fa majeur ne sera…

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par Marc Chénard, Benjamin Goron et Éric Champagne Ciné-jazz The Romance of Improvisation in Canada Justin Time – JTR 8613-2 Engendrés à l’orée du siècle dernier, le jazz et le septième art entretiennent des rapports étroits. Si certains jazzmen ont composé des trames sonores, nombre d’autres s’en sont faits les interprètes. À l’inverse, il n’est pas rare que ceux-ci se servent de la musique de film pour leurs propres fins. Le disque suivant en est un exemple. Pourtant, l’instigateur de ce projet n’est pas un musicien, mais un écrivain du nom de James K. Wright. Pour souligner la parution…

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