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La Scena en ligne est le magazine numérique de La Scène Musicale.Contenu : Actualités, critiques de concerts, critiques de CD, interviews, nécrologies, etc.Rédacteur en chef : Wah Keung ChanRédactrice adjointe : Andreanne VenneISSN : 1206-9973

Mahler ne croyait pas voir jouer un jour sa Symphonie no 8, la plus grande jamais écrite, conçue pour le grand air et livrée en six semaines, sans révision. Commandée par un imprésario pour Munich en 1910, la symphonie « des Mille » est devenue le plus grand triomphe qu’ait connu Mahler dans sa vie. Il ne l’a jamais dirigée de nouveau et ses deux disciples proches, Bruno Walter et Otto Klemperer, s’en sont abstenus. L’ampleur gigantesque des représentations et leur coût entraînent leur rareté, et les versions de qualité sont encore plus rares. Je peux compter sur trois doigts les grandes interprétations…

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Le sympathique Festival de Casteliers, dédié aux arts de la marionnette, souligne son 15e anniversaire d’une belle programmation internationale, qui s’applique à mettre en vitrine le riche éventail des arts de la marionnette. Du 4 au 8 mars 2020. Entrevue avec l’inspirante directrice artistique du festival, Louise Lapointe. Le Festival de Casteliers arrive à grands pas; il suffit d‘arpenter les rues d’Outremont pour en repérer les indéniables signes annonciateurs. Les marionnettes du 9e parcours-exposition Marionnettes en vitrines ! sont en effet déjà installées derrières les vitrines d’une trentaine de commerçants des rues Bernard, Van Horne et au Théâtre Outremont, mettant cette année en…

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POUR DIFFUSION IMMÉDIATE La Scena Musicale présente les Valentins chantants! Une expérience romantique inoubliable Montréal, QC, 11 février 2020 − Offrez un cadeau de St-Valentin unique cette année pour le même prix qu’un bouquet de fleurs! Pour la dixième année, La Scena Musicale propose aux romantiques d’offrir un cadeau unique à leurs êtres chers, où qu’ils se trouvent. Six chanteurs de formation offrent leur temps le jour de la Saint-Valentin, pour amasser des fonds pour La Scena Musicale et pour faire plaisir à quelqu’un avec une chanson. « Je n’ai pas reçu un cadeau si merveilleux de mon mari…

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22 janvier 2020, Grand Théâtre de Québec Pour la première fois étaient réunis l’Orchestre symphonique de Québec et les Violons du Roy. On entend souvent Le Sacre joué par une quarantaine de musicien-ne-s; il y en avait plus du double hier soir au Grand Théâtre. « La totale », comme les a présentés la PDG de l’Orchestre à une salle pleine. Bonne idée de réunir dans le même programme Les Élémens [sic] du méconnu Jean-Féry Rebel et Le Sacre du printemps de Stravinski. À deux siècles d’intervalle, les deux célèbrent la nature et la danse, d’autant plus que le premier…

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Tandis que l’Australie brûle, que les villes italiennes sont étouffées par le smog et que certaines régions du Canada jouissent d’un dégel inhabituel pour la saison, j’écoute la Symphonie pastorale de Ralph Vaughan Williams, une complainte nostalgique du rythme de vie des années précédant la Grande Guerre. Le compositeur, qui dans sa quarantaine avait été conducteur d’ambulance sur les lignes de front en France, en avait vu trop là-bas pour envisager un retour à l’ancien mode de vie. Ce constat n’a fait qu’alourdir ses regrets. La Symphonie no 3 est une élégie pour les anciens paysages de collines et de broussailles,…

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Il y a 50 ans, en janvier 1970, le jeune Riccardo Muti dirigeait la première en Europe de l’Ouest de cette symphonie avec l’Orchestre de la RAI à Rome et la merveilleuse basse Ruggiero Raim. Le concert était semi « samizdat ». Une des partitions avait transité clandestinement hors de Russie, où l’œuvre avait été bannie pour sa dénonciation de l’antisémitisme soviétique, et les paroles d’Evgueni Evtouchenko avaient été officieusement traduites en italien. Muti, qui n’a jamais oublié, a revisité l’œuvre il y a seize mois avec l’Orchestre symphonique de Chicago. Même s’il est peu versé en matière d’ironies russes, son interprétation…

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Moyenne sur 10 : Chant : 7.5 Orchestre : 8.5 Mise en scène : 8 Note générale : 8 Ce que vous avez manqué Les deux rôles principaux étaient merveilleusement chantés par les interprètes. Hugo Laporte s’est particulièrement illustré, faisant vibrer la salle entière chaque fois qu’il entrait en scène. Ses hautes notes du tonnerre portent à croire qu’il ferait peut-être un bon candidat pour jouer Otello de Verdi dans le futur. Anne-Marine Suire brillait également, rendant avec habileté la vulnérabilité et l’intensité de Christine. Bien qu’efficace, la caricaturale Carlotta détonnait quant à elle un peu trop. L’orchestre a joué…

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****/** L’année ne pourrait pas commencer sur une note plus joyeuse qu’avec Francis Poulenc, et sur une note plus triste qu’avec Charles Koechlin. L’album s’ouvre avec la Sinfonietta peu connue de Poulenc, à l’origine composée comme un quatuor à cordes et jetée, paraîtrait-il, dans un caniveau de Paris après avoir connu l’échec. D’abord jouée à Londres en 1948, la partition est à mi-chemin entre Mozart et Stravinski, ce qui ne lui enlève rien. Même à son plus néoclassique, Igor n’a jamais atteint ce degré de brio. Le passionnant concerto pour piano de Poulenc a été joué pour la première fois…

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Du 26 au 30 décembre, dans le cadre d’une tournée internationale de célébration de leur 90e anniversaire, les Choeurs de l’Armée rouge, sous la direction de leur directeur artistique Gennadiy Sachenyuk, ont offert sept représentations à la Maison  symphonique de Montréal. Pendant un peu plus de deux heures, les 75 choristes et musiciens, auxquels s’est jointe la chanteuse québécoise Isabelle Boulay pour l’interprétation de quatre chansons, ont offert un programme fait principalement de chansons traditionnelles russes et d’airs de Noël. Dans un  beau geste de haute signification, Isabelle Boulay a interprété en fin de spectacle l’Hymne à la beauté du…

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Quand j’entends la musique du jeune Dimitri Chostakovitch, je suis toujours stupéfait de son humour cru et subversif. Son talent éclatant se trémoussait dans la première décennie d’une révolution où tout semblait possible et à portée de tous : abondance de travail, repas gratuits, amour libre. Personne ne prévoyait que Staline allait anéantir l’étincelle et l’esprit culturels de cette révolution. Les deux premières mondiales sur cet album sont éloquentes. La Punaise est une comédie écrite par le poète Vladimir Maïakovski, pour lequel Chostakovitch composait des musiques d’accompagnement en 1928-29 à la demande du directeur de théâtre Vsevolod Meyerhold, que le jeune…

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