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La Scena en ligne est le magazine numérique de La Scène Musicale.Contenu : Actualités, critiques de concerts, critiques de CD, interviews, nécrologies, etc.Rédacteur en chef : Wah Keung ChanRédactrice adjointe : Andreanne VenneISSN : 1206-9973

Comme pour montrer que le diable fait ce qu’il y a de mieux, les musiciens athées composent sans contredit la meilleure musique religieuse. Verdi, Elgar, Saint-Saëns, Janáček, Ravel, Vaughan Williams, Britten… la liste des incroyants qui ont écrit de grandes œuvres sacrées s’étend jusqu’aux limites de nos connaissances. Et bien que nous ne sachions pas grand-chose des croyances de Rossini, il n’est pas fou de supposer qu’un homme aussi hédoniste n’était pas le plus dévot des compositeurs. Sa Petite messe solennelle, écrite en 1863 alors que le compositeur était en mauvaise santé et pleurait la mort d’un ami, présente toutes…

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UNE OEUVRE D’ANA SOKOLOVIC REPRÉSENTÉE À l’UDEM Dawn Always Begins in the Bones (2017) est un cycle de mélodies de la compositrice Ana Sokolović, professeur titulaire en composition de la Faculté de musique de l’UdeM. Basé sur un florilège de textes poétiques écrits par des auteurs provenant de l’ensemble du Canada, ce cycle est constitué de solos et d’ensembles pour soprano, mezzo-soprano, ténor et piano, chantés en français, en anglais et en exploréen (langage inventé par l’auteur québécois Claude Gauvreau). Deux réprésentations auront lieu les 16 et 17 avril, à 19h30. www.calendrier.umontreal.ca LA NEF: UN CONCERT DE MÉLODIES AMÉRICAINES La…

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Les journalistes ne choisissent pas toujours très bien les titres de leurs articles, sachant que, dans quelques jours, leur nouvelle ne sera plus d’actualité. Les artistes, eux, ne peuvent se permettre la même insouciance avec les titres de leurs œuvres. La présentation dans ce cas-ci ne reflète pas le contenu. Je vous le dis pour vous éviter d’aller harceler un pauvre marchand de disques en réclamant qu’il vous rembourse. Le Quatuor à cordes no 2 d’Erich Wolfgang Korngold et les Cinq pièces pour quatuor à cordes d’Erwin Schulhoff n’ont à peu près rien de yiddish. Les principales influences de Korngold étaient…

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Lutherie et archèterie : le Canada, nouvelle terre promise ? Les luthiers et archetiers canadiens ne cessent de briller. L’automne dernier, au Concours international de la Violin Society of America, de nombreux fabricants d’instruments se sont distingués. Ainsi, Emmanuel Bégin, Charline Dequincey, Éric Gagné, Fabienne Gauchet, Louis Gord, Guy Harrison, Mark Schnurr et Isabelle Wilbaux ont été primés lors de cet important concours. Le milieu de la lutherie et de l’archèterie au Canada connaît une véritable effervescence depuis plusieurs années. Pour en avoir une idée concrète, le Forum des fabricants organise une exposition au Palais Montcalm de Québec le 19 mai et…

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Song of a Nation: The Untold Story of Canada’s National Anthem, de Robert Harris, Toronto: McClelland & Stewart. En grandissant, dans les années 1970, je pensais qu’Ô Canada était l’hymne officiel de notre pays. Beaucoup d’autres s’y sont mépris. Song of a Nation: The Untold Story of Canada’s National Anthem, de Robert Harris, est une biographie et un récit historique merveilleusement écrits qui résonnent et vous touchent au cœur tout en révélant quelques trésors de l’histoire canadienne, que tous les Canadiens et les amateurs de musique pourront probablement apprécier. Cette biographie est celle d’un homme qui « a quitté la maison…

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La Maison symphonique accueillait vendredi dernier la violoniste Anne-Sophie Mutter et le pianiste Lambert Orkis pour un récital de sonates de Mozart, Debussy, Ravel et Poulenc. L’OSM et Pro Musica ont visé juste en invitant deux grands interprètes de notre temps, qui ont livré un concert vibrant d’émotion et d’intensité. Les deux musiciens collaborent depuis trente ans et ont su forger leur esthétique propre, mais aussi un son aisément reconnaissable, véritable velours où les pianissimos sont autant de caresses duveteuses pour les oreilles. Le jeu de Lambert Orkis peut rappeler Nelson Freire, alliance de la vivacité et d’une infinie délicatesse,…

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Hétu, Korngold et Britten étaient au programme de ce retour en force du Conservatoire de musique et d’art dramatique du Québec à la Maison symphonique sous la direction de Jacques Lacombe, convoquant un effectif impressionnant de 450 musiciens et choristes. Un programme tout à fait audacieux, tant par son ampleur que par le répertoire qui aura sans doute surpris plus d’un parent dans la salle. Pour autant, le choix de ces pièces nous aura permis d’apprécier autant les solistes invités et les solistes de l’orchestre que le son d’ensemble de l’orchestre et des chœurs, avec la participation des jeunes chanteurs…

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À première écoute, ces trois concertos pour violon de 1790 ressemblent à ceux de Haydn. On pourrait même croire que le second d’entre eux est de Mozart, si nous ne savions que Mozart n’a écrit que cinq concertos et que ceux-ci sont numérotés de 13 à 15. Qui était donc ce Giornovichi pour écrire de si belle manière, et pourquoi n’avons-nous jamais entendu cette musique auparavant (il s’agit, en effet, d’une première mondiale) ? Giornovichi était, entre autres choses, bien connecté. Croate d’origine, dont le nom peut être mal orthographié d’au moins trente façons différentes, il a été élevé à Palerme,…

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Dernière semaine de Nous irons cirer nos canons numériques dans un sweatshop portugais, un texte de l’auteur-acteur Maxime Brillon, présenté dans une mise en scène de Justin Laramée. Sortez vos crampons, bravez les trottoirs glacés de la métropole pour attraper ce spectacle réjouissant. Au Théâtre des Écuries, jusqu’au 16 mars. La première mouture de Nous irons cirer nos canons numériques dans un sweatshop portugais, le texte de l’auteur-acteur Maxime Brillon, était une mise en lecture de Justin Laramée, présentée au festival Jamais Lu en 2017. L’été passé, c’est Emanuel Robichaud qui s’attelait à la mise en scène de ce texte intelligent,…

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Dernier appel pour L’exhibition, un spectacle jouissif qu’Emmanuel Schwartz a présenté dans une première mouture au  FTA (2017) et qu’il montrait il y a de cela quelques semaines à Charleroi/Danses, le Centre chorégraphique de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Avec les épatants Benoît Gob et Francis La Haye. À voir jusqu’au samedi 9 mars à 16 :00, au Théâtre La Chapelle. L’histoire? L’auteur comédien et metteur en scène Emmanuel Schwartz bidouille une invention qui permet d’explorer l’inconscient de celui qui la touche: une machine à extraire la pensée, la substantifique moelle. Schwartz décide d’expérimenter son invention avec deux de ses bons amis – son complice danseur…

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