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La Scena en ligne est le magazine numérique de La Scène Musicale.Contenu : Actualités, critiques de concerts, critiques de CD, interviews, nécrologies, etc.Rédacteur en chef : Wah Keung ChanRédactrice adjointe : Andreanne VenneISSN : 1206-9973

Si vous n’avez pas entendu parler de Grace Williams (1906-1977), ce n’est pas entièrement dû à une vilaine répression machiste : dans les années 1920 les compositrices émergeaient et elles recevaient de forts d’encouragements. D’ailleurs, la compositrice galloise étudiait à Londres avec Ralph Vaughan Williams à peu près au même moment que ses deux consœurs Elizabeth Maconchy et Imogen Holst. Williams était particulièrement amie avec Benjamin Britten, comme en témoignent les lettres conservées. Elle est restée à Londres dans les années 1930 et prenait ostensiblement part à la vie musicale de la ville. Elle a commencé à souffrir de dépression pendant la guerre…

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Du 21 février au 3 mars 2019, la 9e édition du Festival Montréal/Nouvelles Musiques (MNM), organisée par la Société de musique contemporaine du Québec (SMCQ) et son directeur artistique Walter Boudreau, a rayonné dans toute la métropole. Plus de 20 concerts et activités dans 12 lieux différents ont permis de découvrir des chemins, des couleurs et des artistes très divers, fiers représentants de la musique de création actuelle. Certains concerts ont affiché complet, comme Bach, Beatles, Brady : 150 guitares à l’Oratoire St-Joseph, d’autres au caractère plus marginal avaient un auditoire restreint, sans pour autant manquer d’audace et de créativité.…

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Il est coutume de souligner l’anniversaire de la naissance ou de la mort d’un compositeur, mais plus rare de marquer l’anniversaire d’une publication. En 1718, Christoph Graupner faisait paraître à Darmstadt son premier livre regroupant huit partitas, totalisant 1h30 de musique (sans compter les reprises figurant dans les partitions, abandonnées pour l’occasion). Ce disciple de Johann Kuhnau montre déjà dans ces œuvres une grande maîtrise des divers styles nationaux mais aussi de la technique de son instrument. La salle Bourgie, dans le cadre des concerts Arte Musica, a pu se réjouir d’entendre en première mondiale l’intégrale de ces huit partitas…

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Jeudi 28 février, l’Atelier de l’opéra de l’Université de Montréal présentait Così Fan Tutte de Mozart dans une salle Claude-Champagne presque comble. Étant donné l’absence de fosse dans cette salle, la production était sur une scène surélevée, de sorte que l’orchestre se trouvait dans une fosse artificielle. Cette année, ils ont éprouvé des difficultés avec le matériel de son. Il y avait des microphones sur scène pour l’enregistrement du concert et des moniteurs également pour permettre aux chanteurs de mieux entendre l’orchestre et le clavecin. Cependant, il semble que les moniteurs étaient réglés à un volume trop élevé et on…

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Busoni est un phénomène, un des esprits musicaux les plus fascinants de son époque – le seul pianiste que Mahler considérait comme étant de la même trempe que lui intellectuellement. Sa musique n’est souvent pas à la hauteur de ses idées et on pourrait être tenté de n’y voir aucun intérêt. Il y a cependant, chez Busoni, quelque chose qui retient l’attention, au cas où on en manquerait à la première écoute. Le Concerto pour piano, paru en 1904, est un bon exemple. Il sonne, en grande partie, comme une longue symphonie – 72 minutes, ma foi ! – durant laquelle…

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La lettre par laquelle la violoniste anglaise Tasmin Little m’annonce qu’elle se retirera dans deux ans, à 55 ans, arrive à peu près en même temps que sa dernière sortie d’album sur Chandos. Des disques de Tasmin Little, artiste prolifique dont les programmes s’écartent souvent des sentiers battus, on en a vu plusieurs ces dernières années. Celui-ci est composé de musiques écrites par des femmes – Amy Beach, Ethel Smyth et Clara Schumann – et il se dégage de l’ensemble une sensation de finalité qui rend son écoute encore plus poignante. Aucune des deux premières compositrices mentionnées ne peut prétendre…

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Il y a eu ceux que Staline a assassinés ou réprimés, il y a eu ceux qui sont partis à l’étranger et il y a eu ceux, rares, qui sont restés au pays et qui ont gardé le silence pendant la plus grande partie de leur vie. Je pensais les connaître tous, mais le pianiste new-yorkais Vladimir Feltsman a rassemblé une brochette de talents en marge, qui ajoutent chacun une dimension vitale à l’image russe. Alexei Stanchinsky (1888-1914) était une figure comparable à Scriabine, qui écrivait des sonorités vaguement modernes et souffrait de moments d’absence. Il s’est noyé deux mois…

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Je ne pense pas trop m’avancer en disant qu’il n’existe pas encore d’exécution satisfaisante de cette œuvre troublante. Lorin Maazel l’a dirigée pour DG avec une intervention minimale. Michael Gielen a fait paraître un enregistrement d’un concert radiophonique assez leste. Riccardo Chailly l’a abordée avec le Concertgebouw au début des années 1990 – la meilleure version jusqu’ici, même si elle demeure encore éloignée, selon moi, de l’essence de l’énigme Zemlinsky. La Symphonie lyrique est la seule œuvre majeure à prendre la forme de Das Lied von der Erde. Outre que les mezzos et les ténors ont été remplacés par des…

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Il s’agissait de leur tout premier concert au Canada. Jeudi 21 février, la Société Pro Musica accueillait les membres du jeune quatuor français Nevermind à la salle Pierre-Mercure (Montréal) pour une soirée entièrement consacrée à la musique baroque. Au programme, des compositeurs connus et moins connus du répertoire : J.-S. Bach, Couperin, Telemann et Quentin. Nous sommes, pour ainsi dire, en terrain conquis. Déjà en 2016, le quatuor fait paraître son premier album chez Alpha/Outhere avec, à la clé, des œuvres de Jean-Baptiste Quentin et de Louis-Gabriel Guillemain. En 2017, il sort un deuxième opus consacré aux Quatuors parisiens de Telemann.…

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Église St-Jean Baptiste de Montréal, jeudi 21 février 2019. L’Ensemble SMCQ présentait HoMa.  Le Festival Montréal/Nouvelles Musiques (MNM), qui a lieu un peu partout jusqu’au 2 mars, lançait jeudi dernier sa soirée d’ouverture. Ou, devrais-je plutôt dire, il larguait les amarres et hissait ses voiles, prêt à affronter tous les vents et tempêtes en quatre actes. Ce fut une soirée où, effectivement, les vents et les percussions se liaient de tous leurs éclats. Premier acte : Samy Moussa, nous a offert une œuvre toute récente (2018) de seize minutes, Stasis, une première nord américaine. Il s’agit d’une commande du «Bayerische Staatsoper (Opéra d’État…

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