La Cinquième Symphonie de Tchaikovsky aura 130 ans au mois de novembre. C’est peut-être, en partie, ce qui en fait la coqueluche des programmes symphoniques cette saison. Après une version par l’Orchestre de la Francophonie cet été dans le cadre des Concerts Populaires, elle sera jouée par l’Orchestre Métropolitain en janvier prochain, puis par l’Orchestre Symphonique de Québec en avril. Pour l’heure, c’est un chef allemand chargé d’ans et d’expérience, Christophe Eschenbach, qui l’a faite résonner dans la Maison Symphonique en prenant les rênes de l’OSM. Eschenbach a livré une symphonie emplie de gravité, prenant son temps dans les développements…
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Trois compositeurs se partagent cette première coproduction entre la maison Analekta et les Prix Azrieli de musique. Brian Current et Wlad Marhulets, gagnants respectifs de la commande et du prix Azrieli 2016, côtoient l’Américain Lukas Foss. L’Orchestre symphonique national tchèque est dirigé par Steven Mercurio, le chœur par Miriam Nemcová et les œuvres mettent en vedette la soprano Sharon Azrieli, le clarinettiste David Krakauer et le ténor Richard Troxell. Dans les Sept Salles célestes, Brian Current transpose en musique sa lecture du Zohar, ouvrage de référence de la Kabbale. Tensions dans l’orchestration, tumulte des voix, envolées mystiques et densité d’écriture…
Rachmaninoff, Concertos pour piano no 2 et 4 – Deutsche Grammophon Daniil Trifonov – Philadelphia Orchestra, Yannick Nézet-Séguin Au milieu de l’excitation suscitée par la redécouverte d’un enregistrement des Danses symphoniques par Rachmaninoff, voici une nouvelle lecture de deux concertos avec l’orchestre préféré de Rachmaninoff, interprétés par le pianiste vivant qui lui ressemble le plus. Deutsche Grammophon a intitulé l’album Destination Rachmaninoff. Départ, où figure en couverture un portrait du soliste Daniil Trifonov, assis dans le genre de compartiment de chemin de fer contemporain des disques de gomme-laque. Ne vous laissez pas distraire par ces coups de marketing. Trifonov ouvre avec…
Pour parution immédiate, 12 septembre, 2018… La Fondation Azrieli vous propose une soirée exceptionnelle de découverte musicale au cours de laquelle seront présentées en première mondiale les œuvres des deux lauréats des prix de musique Azrieli 2018. Le compositeur d’origine israélienne Avner Dorman vous fera découvrir à travers son œuvre Niginim pour violon et orchestre une couleur orchestrale créative et une virtuosité inspirante,tandis que la compositrice canadienneKelly-Marie Murphy explorera les richesses de la musique sépharade avec son double concerto unique pour harpe et violoncelle En el escuro es todo uno (In the Darkness All is One). Ce programme riche et…
La seule chose qui m’empêche de décerner cinq étoiles à cet album, c’est qu’il est à l’envers. Il débute par une performance tout à fait décente du Concerto pour violon no 1 de Béla Bartók par la virtuose norvégienne Vilde Frang, avec l’Orchestre philharmonique de Radio France dirigé par Mikko Franck. Frang, qui a 32 ans, se produit depuis l’âge de dix ans. Tout ce qu’elle fait est parfaitement charmant et agréable. Le premier concerto de Bartok, œuvre de jeunesse, effusion d’amour innocent, ne va pas changer nos vies. L’Octuor, lui, pourrait. Georges Enesco était l’un des plus grands violonistes de…
Deux symphonies problématiques d’un compositeur torturé sont expédiées par le Boston Symphony et son chef d’orchestre letton avec une quasi-nonchalance. La 4e Symphonie, conservée par le compositeur pendant un quart de siècle à cause de l’attaque de Staline contre Lady Macbeth de Mtsensk, est ultra-mahlérienne dans son orchestration et son ironie et refuse totalement de suivre le positivisme à outrance préconisé par le parti. Le secret des intentions du compositeur échappe à de nombreux chefs d’orchestre. Andris Nelsons adopte une sorte de neutralité balte en minimisant les émotions extrêmes de la partition dans l’espoir de ne pas être attaqué par…
Joliette, le 7 août 2018 – C’est dans une chaleur tout estivale que s’est conclue dimanche la 41e édition du Festival de Lanaudière. La performance offerte par l’Orchestre Métropolitain – sous la férule de Yannick Nézet-Séguin et Marc-André Hamelin – a eu cependant l’effet d’un rafraîchissement hautement apprécié par les festivaliers. Avec le Concerto pour piano no. 2 et la symphonie no. 7 « Leningrad » de Chostakovitch, Yannick Nézet-Séguin a dirigé son orchestre de main de maître, avec sa flamboyance habituelle; une prestation caractérisée par une finale grandiose. Cette année, le directeur artistique de l’événement, Gregory Charles, a proposé…
Mercredi dernier, l’Orchestre des jeunes du Canada (National Youth Orchestra), sous la direction du chef britannique Jonathan Darlington, était de passage à Montréal dans le cadre d’une tournée pancanadienne. Après avoir fait un dernier concert en sol canadien, vendredi à Ottawa, cet ensemble de plus 95 musiciennes et musiciens s’envolera pour l’Allemagne. À Berlin, le 8 août, et à Kassel, le 10. La tournée du NYO s’achèvera à Édimbourg, en Écosse, le 14 août. Le programme du concert varie d’un soir à l’autre. Celui présenté à Montréal, mercredi, était composé de Catfish Row de Gerschwin et du Concerto no 2…
ST. JOHN’S, le 31 juill. 2018 /CNW/ – Les provinces de l’Atlantique continuent d’élargir leur horizon musical. Le réseau des bibliothèques publiques de Terre‑Neuve‑et‑Labrador (NLPL) est le tout dernier réseau de bibliothèques publiques de la côte Est à se joindre au Programme de prêt d’instruments de musique en bibliothèques de la Financière Sun Life. Alan Doyle, acteur, producteur et auteur à succès natif de St. John’s, mieux connu comme ayant été le chanteur principal du groupe Great Big Sea durant plus de 20 ans, se trouvait avec nous pour annoncer la nouvelle. St. John’s est la troisième ville des provinces de l’Atlantique – et la dixième au pays – à se…
Jeudi dernier, les Concerts Populaires de Montréal accueillaient au Centre Pierre-Charbonneau l’Orchestre Métropolitain sous la direction du jeune chef Nicolas Ellis. Au programme, le Concerto pour piano n°4 d’André Mathieu mettant en lumière Jean-Philippe Sylvestre, et la Symphonie n°7 de Beethoven. Il y a cinquante ans, le compositeur québécois André Mathieu mourait dans une indifférence générale, en laissant derrière lui les bribes d’un quatrième concerto pour piano. À partir d’une douzaine de pages manuscrites ainsi que de thèmes et improvisations enregistrées pour piano seul, il a fallu un travail titanesque d’écriture et d’orchestration pour aboutir à un concerto de quarante…